il y a pleins de petites poussières...

Et ton regard...tes yeux qui dansent encore, qui tournent encore, emportés par la musique qui t'a deja perdue. Ce regard qui veut tout dire, ce regard qui n'a jamais su rien dire que ce qu'il avait envie de dire. Ce regard transporté par la magie de ton corps, cette étincelle qui l'anime, qui le fait vibrer au son de tes emotions; les plus fortes, les plus profondes. Ton regard, encore perdu, encore dans l'autre monde, le tien, celui qu'on ne perçoit pas et ou il puise toute sa force.

J'aime quand tu danses.

Aller dans un autre monde où l'on peut s'envoler. Décrocher les étoiles qu'ils ont effacé. S'accrocher à ce soleil qui ne cesse de brûler. Partir, voyager. Fuir, s'évader. Attrapper cette main qui n'a pas encore glissée. Abandonner cette terre sans interet, ces regards qui n'ont plus rien a exprimer. Abandonner leurs prémonitions sur les dangers, abandonner leurs mots si parfaits. Inventer nos mots à nous et les faire scintiller. Courrir mais cette fois sans s'arrêter. Les laisser se noyer dans l'eau noire qu'ils ont pollué. Les laisser avec leurs cauchemars d'enfants frustrés, les laisser se dégouter. Oublier leurs regards acidulés, leurs ailes écorchées, leurs désirs beaucoup trop refoulés. Virer, tourner, s'effacer pour apparaitre une nouvelle fois dans le reflet d'une étoile, celle qui fait qu'on y croit. Rêver, rêver parce qu'il n'y a peut etre que ça qui est vrai. Rêver parce que peut etre que sans rêve on ne serait jamais né. Voler un peu plus haut. Faire avec les plus beaux nuages des robes de douceur, et avec le ciel, se lancer dans la danse. Danser cette danse qui ne nous a jamais quittée. Tomber avec douceur dans les champs de coquelicot pour prendre leur odeur, pour s'impregner de leur chaleur. Et puis regarder de là haut...